Invités à l’Elysée, 180 patrons de fleurons mondiaux de la high-tech se sont attelés à discuter d’un monde numérique au service de l’intérêt général.
Un chant maori comme repoussoir à l’horreur que la technologie a contribué à amplifier. En l’honneur des 51 victimes du récent attentat de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, l’événement « Tech for good » organisé par l’Elysée s’est ouvert mercredi par un traditionnel « karanga ». Sitôt l’émotion passée, des fleurons mondiaux de la high-tech se sont attelés à discuter d’un monde numérique au service de l’intérêt général.
En réaction au drame, Facebook n’a pas attendu le début de la réunion pour répondre à l’appel d’Emmanuel Macron et de la première ministre Néo-zélandaise, Jacinda Ardern contre le terrorisme sur Internet. La veille, le réseau social a annoncé que l’utilisation de Facebook Live, sa fonctionnalité de diffusion de vidéo en direct, serait dorénavant temporairement bloquée pour un internaute dès son premier dérapage, c’est-à-dire dès la publication ou le partage d’un contenu répréhensible quel qu’il soit (texte, photo, vidéo).